Trois ans après l’assassinat tragique d’Éric Jean Baptiste, homme d’affaires, humaniste et ancien secrétaire général du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), le silence des autorités demeure assourdissant. Ni avancée judiciaire, ni communication officielle n’ont permis de faire la lumière sur ce crime qui avait bouleversé le pays.
Le 28 octobre 2022, le dirigeant politique et entrepreneur avait été abattu à Laboule 12, dans des circonstances restées floues. Depuis, l’enquête piétine. Malgré les multiples appels du RDNP et des proches du défunt, aucune réponse concrète n’a été fournie par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Pour de nombreux observateurs, ce dossier symbolise une fois de plus les failles profondes du système judiciaire haïtien et l’incapacité des institutions à garantir justice, même dans les affaires les plus emblématiques. « L’impunité a encore frappé », déplore un ancien collaborateur du parti, qui s’interroge sur la volonté réelle des autorités de résoudre ce meurtre.
Au-delà de la perte d’un dirigeant politique, c’est la mémoire d’un homme engagé, généreux et profondément attaché à la cause nationale que le pays commémore. Trois ans après, le combat pour la vérité et la justice reste entier.
0 Commentaire