Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a présidé, ce jeudi à l’hôtel Montana, la deuxième session du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la Police nationale d’Haïti. La rencontre a rassemblé des représentants de la communauté internationale — États-Unis, Canada, France, Allemagne, Union européenne, Japon, Brésil, Mexique — aux côtés des responsables de la PNH et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Cette session de travail a porté sur l’évaluation des projets en cours : modernisation des commissariats, renforcement des formations, amélioration des équipements et soutien au commandement. Le chef du gouvernement a souligné que la lutte contre l’insécurité demeure la priorité absolue de l’exécutif.
Dans son intervention, Alix Didier Fils-Aimé a rappelé que ces efforts s’inscrivent dans une feuille de route politique plus large, axée sur la restaurations de la paix, la tenue du référendum constitutionnel et l’organisation d’élections crédibles. Il a insisté sur l’importance d’un retour rapide à la légitimité démocratique.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, María Isabel Salvador, et le Représentant résident du PNUD, Xavier Michon, ont salué les avancées constatées. Ils ont toutefois appelé à un soutien financier renforcé, afin de garantir un accès sécuritaire aux zones les plus exposées.
Du côté de la hiérarchie policière, l’Inspecteur général Jean Gardy Muscadin et l’Inspecteur général en chef Péyo Smith ont plaidé pour une gouvernance rigoureuse du programme, adaptée aux réalités du terrain et fondée sur la transparence.
Clôturant la rencontre, le Premier ministre a réaffirmé sa volonté de conduire le pays vers un cadre démocratique renouvelé. Selon lui, la stabilité passe inévitablement par une sécurité durable et des institutions légitimes issues d’élections libres.
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