La zone métropolitaine de Port-au-Prince est une fois de plus privée d’électricité, à la suite de l’arrêt de la centrale hydroélectrique de Péligre, située à Mirebalais. Cette interruption, la deuxième en moins de deux mois après celle de mai 2025, accentue davantage la crise énergétique qui pèse sur la capitale.
À l’origine de cette coupure, des protestataires de Mirebalais qui dénoncent l’inaction des autorités face à la recrudescence des violences armées. Selon eux, la suspension des activités de la centrale constitue un acte de protestation contre l’incapacité du gouvernement à restaurer la sécurité dans les zones gangrénées par les groupes criminels.
Cet arrêt forcé soulève une nouvelle fois la fragilité du réseau électrique national, dont la dépendance à Péligre en fait une cible vulnérable dans un contexte d’instabilité chronique.
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