Réunissant à Doha les principales autorités anticorruption de 192 États, la 11ᵉ Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption s’impose comme un rendez-vous stratégique de la gouvernance mondiale. Haïti y est représentée par une délégation de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), conduite par son directeur général, Hans Joseph.
Selon une note rendue publique aujourd’hui par le directeur de l’ULCC, cette participation s’inscrit dans la volonté de l’institution de s’impliquer activement dans les grandes orientations internationales en matière de lutte contre la corruption. La conférence doit permettre de dresser le bilan de l’application de la Convention et de fixer les priorités du combat anticorruption pour les deux prochaines années.
Les discussions portent notamment sur la coopération internationale, le renforcement des cadres juridiques, la prévention des pratiques corruptrices et le recouvrement des avoirs illicitement acquis. Autant de thématiques au cœur des préoccupations des États confrontés à la criminalité économique et financière.
Pour l’ULCC, cette présence à Doha constitue également une opportunité de dialogue et de partage d’expériences avec des institutions homologues. Elle vise à consolider des partenariats stratégiques et à s’inspirer des meilleures pratiques internationales afin de renforcer, en Haïti, les mécanismes de transparence, de redevabilité et de bonne gouvernance.
0 Commentaire