Une affaire troublante secoue l’État du Wisconsin. Madison Bergmann, 28 ans, ancienne institutrice à l’école élémentaire River Crest de Hudson, a plaidé coupable ce lundi 29 septembre pour « comportement déplacé à caractère sexuel » envers un élève âgé de seulement 11 ans.
L’enquête avait débuté en mai 2024, lorsque les parents de l’enfant avaient découvert des échanges suspects sur son téléphone. Très vite, les autorités ont mis au jour une correspondance massive : plus de 33 000 messages texte et plus d’une centaine de lettres, dans lesquelles l’enseignante et l’élève évoquaient une relation intime.
Les documents révélés au tribunal mentionnent des baisers échangés, des rencontres organisées pendant les heures de classe, à l’heure du déjeuner ou après les cours. Si la question de relations sexuelles avait été évoquée dans ces échanges, cette accusation n’a pas été retenue par la justice.
Dans une lettre citée par CBS News, Bergmann admettait elle-même le caractère inacceptable de ses actes : « Je sais que nous avons une relation particulière et je t’aime plus que n’importe qui, mais je dois être une adulte et arrêter cela. »
Depuis son arrestation, la jeune femme a démissionné de son poste. Sa reconnaissance de culpabilité lui évite un procès complet, mais elle encourt une lourde peine. Le verdict final sera rendu le 22 décembre prochain.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la question de la protection des mineurs dans le système éducatif américain et relance le débat sur le suivi psychologique et éthique des enseignants.
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