Les États-Unis ne seront pas représentés au plus haut niveau lors de la COP30, qui s’ouvre le 10 novembre à Belém, au Brésil. Le président américain Donald Trump a décidé de ne pas envoyer de délégation gouvernementale de premier plan à cette conférence mondiale sur le climat, confirmant une fois de plus son positionnement climatosceptique.
Selon un responsable de la Maison-Blanche, le président privilégiera « un dialogue direct avec les dirigeants du monde » sur les questions énergétiques, mettant en avant ses récents accords commerciaux et initiatives diplomatiques. Cette décision s’inscrit dans la continuité de sa politique : dès son retour à la présidence, Donald Trump a de nouveau retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, comme il l’avait fait lors de son premier mandat.
Le refus de Washington de s’impliquer au plus haut niveau dans la COP30 intervient alors que la communauté internationale tente de renforcer les engagements climatiques face à l’urgence environnementale. Ce choix risque d’accentuer les tensions diplomatiques et de susciter les critiques des défenseurs du climat, qui considèrent l’implication américaine comme essentielle pour les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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