En route vers le Moyen-Orient, l’avion du président colombien Gustavo Petro a dû faire escale en urgence en Espagne après qu’une compagnie américaine a refusé de le ravitailler en kérosène au Cap-Vert. Cette décision découle de l’inscription du chef de l’État sur la "liste Clinton", qui interdit toute transaction avec des entités américaines en lien présumé avec le narcotrafic.
Petro, qui rejette toute implication, dénonce une manœuvre politique orchestrée par Donald Trump en raison de ses positions sur Gaza et la lutte antidrogue.
Il a qualifié l’incident d’"humiliation" sur le réseau X et a salué le soutien de l’Espagne. Le président, son épouse, son fils et son ministre de l’Intérieur sont visés par ces sanctions, qui pourraient entraîner d'autres complications diplomatiques.
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