L’administration américaine a réaffirmé sa position ce mardi, en déclarant que Nicolás Maduro n’est ni le président légitime du Venezuela, ni un interlocuteur valable pour un retour à la démocratie. Cette prise de position s’inscrit dans une ligne de fermeté que les États-Unis maintiennent depuis plusieurs années face au pouvoir chaviste.
Selon Washington, le régime de Maduro a « usurpé » le pouvoir en s’appuyant sur la répression, la manipulation électorale et la criminalisation de l’opposition. Les autorités américaines affirment vouloir renforcer leur coopération avec les pays de la région pour favoriser une transition politique pacifique et le rétablissement des institutions démocratiques au Venezuela.
Plus grave encore, Maduro est à nouveau accusé d’être à la tête d’une organisation criminelle, le « Cartel de Los Soles », que les États-Unis qualifient de narco-terroriste. Ce réseau, impliqué dans le trafic international de drogue, compterait parmi ses membres des officiers militaires et des hauts cadres du régime, selon des enquêtes menées par les autorités fédérales américaines.
Alors que la crise politique et humanitaire perdure au Venezuela, les États-Unis exhortent la communauté internationale à maintenir la pression diplomatique et à soutenir les forces démocratiques vénézuéliennes, dans l’espoir d’ouvrir la voie à une solution durable et légitime pour le pays.
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