 
                            Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a annoncé mardi l’ouverture d’une action judiciaire contre Johnson & Johnson et Kenvue, les fabricants du Tylenol, suite aux propos de l’ancien président Donald Trump évoquant un lien entre le médicament et l’autisme.
Selon la plainte, les entreprises auraient trompé les consommateurs en commercialisant le Tylenol auprès des femmes enceintes sans avertir des risques supposés d’autisme, un lien qui reste non prouvé scientifiquement. Johnson & Johnson et Kenvue contestent ces accusations, affirmant que le médicament est sûr lorsqu’il est utilisé conformément aux recommandations.
 
                                              Cette action relance le débat sur la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques dans la communication des risques sanitaires, en particulier auprès des femmes enceintes. Elle souligne également l’impact potentiel des déclarations publiques de personnalités politiques sur l’opinion et sur les procédures judiciaires en matière de santé.
Les sociétés visées ont indiqué qu’elles défendraient vigoureusement leur produit devant la justice, tandis que le procureur Paxton insiste sur la nécessité de protéger la santé publique et d’assurer une information claire et transparente pour les consommateurs. L’affaire pourrait ainsi poser un précédent dans les litiges liant industrie pharmaceutique et perception des risques sanitaires.
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