Le président américain Donald Trump a annulé mercredi une autorisation d'exploiter du pétrole au Venezuela accordée à l'entreprise américaine Chevron, accusant notamment Caracas de ne pas respecter un accord de rapatriement de ses migrants.
"Nous annulons les concessions que (l'ancien président) Joe Biden l'escroc a accordées au (président) Nicolas Maduro", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social, en faisant référence à un accord de transaction pétrolière datant de novembre 2022 qui avait bénéficié notamment au géant de l'énergie Chevron.
Le président américain juge cet accord inefficace et accuse Caracas de ne pas "rapatrier les criminels violents qu'il a envoyés dans notre pays au rythme rapide dont il avait convenu" dans le cadre d'un accord conclu lors de la visite surprise fin janvier de l'émissaire américain Richard Grenell au Venezuela.
Washington ne reconnaît pas Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013 et investi en janvier pour un troisième mandat, comme le président légitime du pays sud-américain sous sanctions américaines.
Dans une publication sur le réseau Telegram, la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a fustigé une "décision préjudiciable et inexplicable". "En cherchant à nuire au peuple vénézuélien, il nuit en fait aux Etats-Unis, à sa population et à ses entreprises, et remet également en question la sécurité juridique du régime d'investissement international des Etats-Unis", a-t-elle écrit.
De son côté, Chevron a indiqué, dans un communiqué, "examiner les implications" de cette décision.
Le Placentin avec AFP.
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