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Diplomatie

Le Japon souhaite un traité de paix avec la Russie malgré les tensions

La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré que son gouvernement restait déterminé à résoudre les différends territoriaux avec la Russie et à parvenir à un traité de paix, malgré un contexte diplomatique tendu.

« La situation actuelle est difficile, mais la politique du Japon reste inchangée : nous voulons régler la question des frontières et signer un accord de paix avec Moscou », a affirmé Takaichi.

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Le processus de normalisation entre les deux pays est néanmoins entravé par les sanctions occidentales imposées à la Russie à la suite de la guerre en Ukraine — sanctions que le Japon soutient pleinement. Cette position complique les négociations bilatérales, déjà gelées depuis plusieurs mois.

Du côté russe, les autorités estiment qu’aucun conflit frontalier n’existe et rejettent les revendications japonaises sur les îles Kouriles, territoire annexé par l’Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale et toujours revendiqué par Tokyo.

Malgré ce désaccord fondamental, le Japon maintient sa volonté d’ouvrir un dialogue, espérant une issue diplomatique à long terme.

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