Et si vous ralentissiez pour mieux ressentir ? Le slow sex, ou l’art de faire l’amour en pleine conscience, promet une expérience intime plus profonde, loin des automatismes.
Dans un monde qui valorise la vitesse et la performance, la sexualité n’échappe pas à la frénésie. Pourtant, depuis quelques années, une autre voie émerge : celle du slow sex. Inspiré du mouvement slow life, il propose de ralentir pour mieux se reconnecter à soi et à l’autre.
Comme l’explique Diana Richardson, sexothérapeute et autrice interrogée par Version Femina, « il ne s’agit pas d’atteindre l’orgasme à tout prix, mais de savourer chaque nuance de l’union ». Un été pour apprendre à ressentir, pas à courir.
Un retour aux sensations oubliées : À l’opposé des injonctions de performance, le slow sex invite à redécouvrir l’intimité à travers la lenteur et la conscience. L’idée n’est plus d’atteindre un but, mais d’explorer chaque sensation, chaque frisson.
Ici, la pénétration n’est plus centrale : elle peut être différée, suspendue, remplacée. Ce qui compte, c’est l’attention portée à l’instant, à l’autre, à soi-même.
Un espace pour la tendresse après l’extase : Contrairement aux représentations habituelles, le slow sex ne s’interrompt pas avec l’orgasme. Au contraire, il se prolonge dans la douceur, le contact, le silence partagé.
Cet après-temps renforce le lien, apaise le mental et nourrit le sentiment d’intimité. C’est un moment clé, souvent oublié, qui fait toute la richesse de cette approche.
0 Commentaire