Des manifestations massives ont eu lieu jeudi à travers la France pour dénoncer les coupes budgétaires envisagées par le gouvernement du Premier ministre Sébastien Lecornu. Les syndicats ont revendiqué plus d’un million de participants, tandis que le ministère de l’Intérieur a estimé le nombre à 500 000, dont 55 000 à Paris.
Les cortèges ont été marqués par des incidents dans plusieurs villes, notamment à Paris, Nantes et Lyon. Ces heurts ont entraîné 181 interpellations et 22 blessés, dont 11 membres des forces de l’ordre. Les manifestants dénoncent un plan d’économies de 44 milliards d’euros, qui pourrait affecter les services publics, l’assurance-chômage et les prestations sociales.
Les perturbations ont été importantes dans plusieurs secteurs. Les transports en commun franciliens ont été touchés, près de 18 000 pharmacies sont restées fermées et 17 % des enseignants ont suivi le mouvement de grève. Des blocages de lycées ont également été signalés dans certaines régions.
Cette mobilisation, la deuxième en huit jours, reflète la colère sociale face aux inégalités croissantes et à la détérioration du pouvoir d’achat. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, nommé il y a peu, consulte actuellement les partis politiques avant de présenter le projet de budget 2026.
Dans le même temps, l’opposition, conduite par Jean-Luc Mélenchon, réclame des changements politiques et met en cause la responsabilité du président Emmanuel Macron dans la situation actuelle.
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