La situation devient de plus en plus alarmante et la population, déjà meurtrie, ne trouve plus aucun répit. Hier, les gangs de "Viv Ansanm" ont frappé en plein cœur de la tragédie en envahissant l'Hôpital Bernard Mevs. La violence a atteint des sommets jamais imaginés : un incendie criminel a été déclenché dans une ambulance, un acte barbare qui accentue encore plus le calvaire des patients, des opérés, et des nouveaux-nés qui, déjà fragiles, se retrouvent dans une situation encore plus désastreuse.
C'est une guerre ouverte, une guerre contre la vie, contre l'espoir. L'attaque de l’hôpital ne se limite pas à des pillages ou des meurtres : elle s'attaque directement à la santé de toute une nation. Et cette violence, inouïe et dévastatrice, n'est malheureusement pas isolée. Quasiment tous les établissements de santé sont désormais hors service, laissant les malades sans recours, les hôpitaux et cliniques désertés par la peur.
Et pourtant, ce n'est pas tout. La police, censée assurer la sécurité des citoyens, n'a pas été à la hauteur de la tâche. Hier, une intervention pompier a permis de calmer un instant la situation, mais à peine les autorités se sont-elles retirées que ces mêmes gangs sont revenus, plus déterminés que jamais, pour continuer leur forfait criminel sans crainte aucune.
Il est inacceptable qu'un État, qu'une société, se laisse écraser ainsi sous le poids de l'impunité et de l'inaction. Les gangs, désormais maîtres de nos vies et de nos institutions, font régner une terreur sans précédent. La question n'est plus seulement de savoir quand la situation va s'améliorer, mais si elle peut encore s'améliorer. Les autorités doivent prendre leurs responsabilités avant qu'il ne soit trop tard. Parce qu'il ne s'agit plus simplement d'une crise, mais bien d'une catastrophe humanitaire imminente.
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