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Diplomatie

Exclu depuis 1971, Taïwan veut retrouver sa place à l’ONU

Depuis 1971, année où le siège de la Chine aux Nations Unies a été transféré à Pékin, Taïwan demeure exclu de l’organisation internationale. Plus d’un demi-siècle plus tard, l’île continue de réclamer sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant que son absence constitue un déséquilibre face aux enjeux mondiaux actuels.

Les autorités taïwanaises affirment que leur inclusion permettrait de renforcer la coopération internationale dans des domaines cruciaux tels que la santé, la sécurité alimentaire, le climat et l’innovation technologique. Taïwan a déjà prouvé sa capacité à agir efficacement, notamment lors de crises sanitaires, et se présente comme un partenaire fiable pour atteindre les Objectifs de développement durable.

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De nombreux alliés diplomatiques et organisations internationales plaident en faveur de cette intégration. Ils estiment que priver Taïwan d’une tribune mondiale empêche une réponse globale et coordonnée aux défis transnationaux. Cette exclusion, disent-ils, est davantage liée aux tensions politiques avec Pékin qu’à la valeur des contributions de l’île.

En renouvelant son appel à l’Assemblée générale, Taïwan insiste sur son engagement à jouer un rôle constructif et pacifique dans la communauté internationale. Cependant, l’issue de cette demande dépendra de la volonté des États membres de concilier impératifs diplomatiques et nécessité d’une coopération mondiale plus inclusive.

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Yvena ISIDOR

Journaliste

Journaliste, à la fois présentatrice de radio et rédactrice depuis 2021, Professeure de mathématiques avec une formation en génie civil, militante dans le monde culturel comme animatrice de club d'art et de spectacle.

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