Une nouvelle série d’enlèvements a secoué Tabarre dans la nuit du 9 au 10 décembre, confirmant la persistance de la crise sécuritaire dans la capitale. Quatre personnes ont été kidnappées à l’intérieur de l’entreprise Capital Coach Line, fermée depuis plusieurs semaines en raison de l’insécurité grandissante, tandis qu’une cinquième victime a été enlevée le même jour dans un dépôt de boissons gazeuses à proximité.
Les kidnappeurs ont agi avec une méthode bien planifiée. Pour pénétrer dans les locaux de Capital Coach Line, ils ont percé le mur du périmètre et ciblé les occupants vivant sur place. L’enlèvement dans le dépôt de boissons montre que ces groupes ne se limitent plus aux zones centrales et frappent désormais là où la vigilance est moindre.
Selon les dernières informations, deux enfants ont été libérés, soulageant partiellement leurs familles, tandis que les trois adultes restent retenus par les ravisseurs. À ce stade, aucune demande de rançon n’a été formulée, laissant planer un climat d’incertitude et d’inquiétude autour de ces affaires.
Ces incidents reflètent la gravité de la situation sécuritaire à Port‑au‑Prince et dans ses environs. La multiplication des kidnappings et le manque de réponses efficaces des autorités renforcent la peur parmi la population et les entreprises, soulignant la nécessité urgente de mesures concrètes pour restaurer l’ordre et protéger les citoyens.
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