Les ventes de Tesla chutent partout à travers le monde, alors que le propriétaire de l’entreprise, le milliardaire Elon Musk, proche de Donald Trump, ne cesse de faire les manchettes pour ses efforts visant à diminuer de moitié les dépenses de la fonction publique américaine.
Les actions de Tesla ont chuté d’environ 11% la semaine dernière, plombées par des rapports de vente atroces dans le monde entier. Le mois dernier, les ventes ont atteint leur plus bas niveau depuis 2021 en Allemagne. Elles ont également chuté en France et au Royaume-Uni. En Chine, l’un des plus grands marchés de Tesla, les livraisons ont chuté de 11,5% sur un an.
Affaiblies par ces coups, les actions de Tesla se sont retrouvées en baisse de 25% par rapport à leur record de clôture du 17 décembre. Ce sommet avait été atteint grâce à un élan insufflé par la victoire électorale de Donald Trump.
Mais la lune de miel semble terminée, et la réalité rattrape le constructeur de véhicules électriques: force est de constater que la politique de la nouvelle administration américaine se détourne de cette industrie.
Il ne faut pas oublier que M. Musk est également une figure de plus en plus polarisante en raison, notamment, de la place qu’il occupe dans cette administration.
Le multimilliardaire s’est en effet vu confier la responsabilité du «Département de l’efficacité gouvernementale». Ce faisant, il exerce un contrôle considérable sur les 2,2 millions d’employés fédéraux américains et les programmes qu’ils gèrent. Son mandat est de diminuer de moitié les dépenses dans la fonction publique.
Rappelons que le département que dirige M. Musk n’est pas un département fédéral, et que l’homme le plus riche au monde n’est pas rémunéré par l’État, et qu’il ne doit rendre des comptes qu’au président Donald Trump.
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