La commune d’Arcahaie vit depuis dimanche soir un climat d’extrême tension, alimenté par de violents assauts perpétrés par des individus armés identifiés comme membres de la coalition criminelle « Viv Ansanm ».
La zone de Bercy, particulièrement ciblée, reste le théâtre de tirs nourris ce mardi 9 septembre, en plein après-midi, plongeant les habitants dans la peur et l’incertitude.
Le maire principal de la ville, Jean Wilner René, ne cesse d’alerter les autorités. Dans des interventions accordées à plusieurs stations de radio de la capitale, dont RTVC et Radio Télé Éclair, il a exhorté l’État à prendre ses responsabilités pour protéger la population. Cependant, en dépit de ces appels répétés, aucun déploiement conséquent de forces de sécurité n’a encore été enregistré sur le terrain.
Cette nouvelle attaque s’inscrit dans une stratégie plus large de la coalition « Viv Ansanm », accusée de déstabiliser plusieurs régions du pays par des actions coordonnées. Au cours des derniers mois, le groupe a multiplié les assauts spectaculaires, comme l’attaque de la prison civile de Mirebalais en mars dernier qui avait entraîné l’évasion massive de détenus, ou encore les violences meurtrières à Lascahobas en juillet.
Pour les habitants de l’Arcahaie, ces évènements répétés traduisent un sentiment d’insécurité permanent et un désarroi face à l’absence de protection étatique. Ils appellent aujourd’hui à une réponse rapide et efficace pour éviter que la commune ne bascule totalement sous l’emprise des gang.
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