Plusieurs personnes vivant dans le camp de déplacés géré de Médecins Sans Frontières (MSF) à Delmas 33 expriment leur mécontentement face aux irrégularités qu’elles disent avoir constatées lors du dernier recensement mené par la Protection civile.
Selon leurs témoignages, cette opération, censée préparer le versement d’une subvention gouvernementale destinée à faciliter leur retour dans leurs maisons ou dans d’autres logements plus sûrs, se serait déroulée de manière opaque. Certains déplacés affirment n’avoir jamais été inscrits, tandis que d’autres soutiennent que des noms fictifs ou des personnes extérieures au camp figureraient sur les listes.
« Nous vivons ici depuis plus de deux ans, depuis que les gangs ont pris le contrôle de notre quartier. Aujourd’hui, on veut nous ignorer alors que c’est nous qui souffrons », dénonce une mère de famille rencontrée sur le site, dans une vidéo publiée par Radio Télé Ginen.
Les habitants du camp demandent aux autorités de reprendre le processus de manière transparente, en présence d’observateurs indépendants, afin que l’aide atteigne réellement les bénéficiaires concernés.
De son côté, la Direction de la protection civile n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations.
Ce nouveau mécontentement survient alors que des milliers de déplacés internes continuent de vivre dans des conditions précaires à travers la région métropolitaine, espérant toujours une solution durable à leur situation.
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