Grand-Anse : un citoyen tué puis décapité après un conflit de voisinage

Société

Grand-Anse : un citoyen tué puis décapité après un conflit de voisinage

La localité de Larak, dans la commune de Roseau (Grand-Anse), a été secouée par un crime d’une extrême brutalité.

Selon les informations rapportées par Vant Bef Info, le 19 août dernier, Jean Dénis Henry a été tué dans sa maison par un groupe d’hommes armés et cagoulés, qui ont décapité la victime avant de repartir avec son corps. Plongeant sa famille dans un désespoir indicible.

D’après les témoignages recueillis sur place, le drame aurait pour origine d’ une querelle entre la victime et un jeune du quartier surnommé Poupy. À la suite d’une altercation, Jean Dénis l’aurait giflé, ce qui aurait nourri des tensions ayant conduit à l’attaque meurtrière.

Son épouse, connue sous le nom de Zou, raconte avoir assisté, impuissante, à la scène : « Ils ont arraché la porte, tué mon mari devant mes yeux, et emporté son cadavre. Je n’ai même pas pu lui dire adieu », a-t-elle confié, bouleversée.

Pour les habitants de Larak, cet assassinat s’inscrit dans une série d’actes de justice populaire qui se multiplient dans le département. Récemment, un autre résident aurait été lynché pour vol de bétail. Dans un contexte marqué par l’absence de forces de l’ordre et de tribunaux accessibles, ces exécutions sommaires deviennent une manière brutale de régler les conflits.

La population locale exprime aujourd’hui sa peur face à cette escalade de violences et interpelle les autorités. Elle réclame une présence policière et judiciaire plus forte afin de mettre un terme à cette spirale de règlements de comptes qui mine la vie communautaire et installe un climat d’insécurité permanente.